dimanche 9 octobre 2011

SANETSCH


Début de la course le samedi matin 6H15 tapante à la gare de Couvet où Dick vient chercher Pascal et moi, puis départ sur la route. Un petit arrêt à la gare de Martigny pour prendre Julien en vol, et enfin commencer la belle petite montée, jusqu'au Sanetsch.

 Après une ascension presque sans encombre, nous arrivons au Lac Sénin avec une vue splendide sur les rochers. Etant déçus de pas être les premiers, on commence quand même la montée jusqu'au pied des voies. Arrivés en dessous de "Mur d'argent", la voie que l'on veut débuter pour retrouver "les Zéros", on tombe sur des suisses-allemands qui sont déjà prêts à la commencer. Prenant notre mal en patience, on fait une petite couenne juste à côté qui nous donne une bonne impression de la qualité du rocher : imaginez-vous du granit mais en deux fois mieux et en une sorte de calcaire. Les suisses-allemands ayant réussi non sans mal leur première longueur, la première cordée composée de Dick et Julien se lance, suivit par Pascal et moi dans la deuxième cordée. Début pas trop dure en 5c, mais il faut quand même prendre confiance avec le rocher car des petites traversées nous attendent. Arrivés au premier relais, on regarde notre topo et on voit : longueur deux : 7a! Là, tout de suite, on se sent moins bien, mais Dick, expert de la voie, nous rassure en disant que c'est seulement le premier pas et après, c'est facile. Les bonnes paroles de Dick nous réconfortent et on se lance dans la deuxième longueur. Après avoir passé le premier pas qui est vraiment "grailleux" le reste coule de source. La suite de la voie se passe sans embrouille et après la dernière petite longueur en 6a+ qui nous finit bien, on redescend tous par des chemins plus ou moins escarpés.

Arrivés à notre point de départ après environ 3H de montée, on mange un encas, Dick et Julien décident de repartir faire une voie dans le secteur Orphée, pendant que Pascal et moi, mort de fatigue car pas habitués aux longues voies, décidons d'aller monter le camp de base près du barrage. On monte les tentes et préparons la popote. Ils arrivent après leur jolie voie et nous décidons d'aller boire quelque chose au restaurant du Sanetsch. Le soir, on mange une bonne petite fondue et essayons d'allumer le feu qui ne veut pas prendre. Après avoir réussi à l'embraser, on profite de se réchauffer avant d'aller se coucher.

Après une nuit moins froide que prévu, on retourne vite grimper dans l'impatience de nouvelles aventures. Dick décide qu'il est bon d'aller dans "La vita è bella", le reste de l'équipe suit sans broncher. On voit directement que la voie est plus soutenue qu'hier. Début tranquille, on arrive vite vers la première difficulté de la voie, un petit pas en 6c où il faut aller chercher la prise bien loin. Après ça ne se relâche pas avec une 6a+ et, à nouveau, une longueur en 6c magnifique, que sur petites fissures. La voie finit avec encore trois longueurs en 6a. Une magnifique voie qui restera dans ma mémoire! Dès le milieu de la voie le brouillard s'est levé, mais arrivé en haut il commence à faire des minis-gouttes. On décide de retourner à la voiture et de rentrer chez nous.

 Encore un grand merci à Dick pour l'organisation et aux autres participants pour ce splendide week-end.


Participant : Dick Gigon, Julien Casaubon, Pascal Godel et le rédacteur Anthony Clerc